BDSM : la philosophie de la douleur associée au plaisir sexuel
Ce n'est pas si facile à expliquer, car l'expérience du BDSM est différente pour chacun. Nous n'allons pas dire ce qui est bon ou mauvais, car le "bon et le mauvais" n'existent pas, il n'y a qu'un "équilibre". Tout dans la vie est une question d'équilibre et de recherche de l'équilibre. Tout dans la nature a son revers, son équivalence.
Une histoire d'équilibre entre 2 partenaires
Pour les personnes, cet équilibre est également nécessaire. Les gens ne sont pas seulement l'un ou l'autre. Là où il y a du bon, il y a aussi du mauvais, c'est pourquoi ces concepts n'existent pas réellement, mais ne sont qu'une attraction d'intérêts opposés. S'ils sont inséparables, ils n'existent pas. Pas en tant que tel. Après tout, s'ils ont besoin l'un de l'autre, ils ont tous deux la même valeur, car ils se renforcent mutuellement dans le droit d'exister. Il en va de même pour la relation entre le dominateur et le soumis. Une pure symbiose, inextricablement liée. L'un est complémentaire de l'autre. Ensemble, ils déterminent l'interprétation de l'ensemble.
La douleur comme expression du plaisir
Si vous prenez cela comme point de départ, le BDSM est un merveilleux exutoire ou plutôt, un moyen pour compenser le stress de la vie quotidienne. Lorsque vous devez gérer votre propre entreprise, diriger votre propre société, prendre parfois des mesures impopulaires, faire face à des décisions importantes, avoir de grandes responsabilités financières, vous avez besoin d'un contraire. Si, d'une part, vous êtes un homme d'affaires, vous avez besoin d'un contraste pour trouver le bon équilibre. Cela peut se faire, par exemple, en agissant comme un esclave et en se laissant humilier jusqu'à l'os.
Pour compenser en quelques heures quelque chose qui s'est accumulé en quelques semaines (plus ou moins), il faut une énorme concentration du « contraire ». Et cela se retrouve dans le BDSM. Une humiliation pure, descendant dans les couches les plus profondes, donnant le sentiment d'être "rien", peut ramener quelqu'un à un équilibre complet. Plus vous avez pu aller loin, plus vous pouvez vous y attarder.
Une histoire de caractère
Les différences d'interprétation de la vie quotidienne, du caractère, des besoins, de l'intensité, de la perception et de l'expérience déterminent pourquoi un esclave peut (et veut) aller plus loin qu'un autre. Tout simplement parce que chacun a besoin de son propre équilibre. Et bien sûr, c'est différent pour chacun.
Les esclaves qui ont besoin d'être humiliés, ont généralement de bons emplois et sont traités avec respect et dignité dans la vie quotidienne. Avec les esclaves de la douleur (masochistes), cela fonctionne plus ou moins de la même manière, ils cherchent souvent à compenser leur caractère doux dans la vie quotidienne. Bien sûr, il y a toujours des exceptions et vous pouvez les trouver dans le monde du BDSM, tout comme les fanatiques et les extrêmes.
Ne confondons pas une expérience BDSM pure avec du "sexe pervers". Le sexe coquin peut être amusant, excitant, mais il ne peut jamais vous donner la décharge et l'expérience intense que vous pouvez trouver dans le BDSM. Cependant, le BDSM pur ne peut pas être réalisé en 10 minutes. Toucher les couches les plus profondes de votre "être" avec le BDSM demande du temps et de l'investissement de la part des deux parties. Pour atteindre la profondeur, il faut oser aller en profondeur. Ensemble. Sur une base de confiance.
Comment rencontrer des personnes adeptes du BDSM ?
Dans notre société, tout le monde ne comprend pas ce milieu. Même si après la sortie du film 50 nuances de Grey, le nombre de pratiquant(e)s a augmenté, trouver des partenaires de jeux peut toujours s'avérer délicat…
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